Pour recadrer vite fait : Nous sommes le fin juin 1940. Face aux hordes nazies,la France est « à genou » elle à demandé l’armistice !Les alliés Anglais nourrissent les plus grandes craintes face à la formidable force navale Française (la Royale) qui pourrait passer du côté obscure, du côté fasciste ! Hitler ayant la main basse sur notre terre, Winston Churchill ordonne aux Français de neutraliser leurs navires de guerre, « La Royale » Française compte encore beaucoup de navires puissants hors de ses propres ports!
Là nous avions les croiseurs de bataille : Dunkerque et Strasbourg(des monstres!), des cuirassés Le Bretagne et Le Provence, un porte hydravions, 6 contre-torpilleurs … juillet 1940, vers 7 h 00 du matin une escadre anglaise se présente devant Mers El-Kébir, les marins Français les connaissent très bien, ils ont fait ensemble de nombreux exercices. Les marins Français les saluent, pensant que les Anglais viennent les chercher pour poursuivre le combat. L’amiral Français Gensoul, refuse de dialoguer avec ces homologues Anglais. Ils est stupéfait de voir une barge venir lui remettre, un ultimatum, lui enjoignant de se soumettre.
Après une série de pourparlers et devant le refus des responsables français, l’escadre anglaise ouvre le feu à 16 h 56 sur les navires français coincés dans la rade, dos aux anglais.
Nos alliés nous massacrent !
(quand j’écris « alliés » c’est dans l’esprit, chronologiquement le gouvernement de collaboration de Pétain étant en place, les Anglais ne sont plus les alliés de la France)
dont mon grand père : Victor Le Borgne, fusiller marin à bord et menuisier dans le civil , laissant seules, une jeune femme et leurs 3 petites. Parfois ma mère rêve encore, à cet homme qui ouvrira la porte de sa chambre, en lui disant : « c’est papa » . . . elle n’avait que 2 ans, elle est au centre de la photo ci-dessous.
(Les voici réunis pour toujours)
Le drame du cuirassé Bretagne : les 1ères salves d’obus de 380mm, sont tombées sur la partie arrière du cuirassé, tuant près de 350 marins. Les dégâts étaient énormes et promettaient d’être gigantesques car les obus avaient éventré le pont arrière et par incidence les soutes à munitions se trouvaient menacées et menaçantes. Un nouvel obus anglais, au même endroit et il s’en serait suivi une explosion titanesque, pulvérisant le cuirassé Bretagne, mais aussi les bâtiments d’à coté. Le commandant du cuirassé Bretagne à (juste après les premiers impacts d’obus) ordonné « logiquement » la fermeture immédiate des cloisons étanches et la mise en route des moteurs, pour dégager le cuirassé de la digue et éviter une catastrophe en chaine. Inutile de préciser, que les 640 autres marins (qui n’étaient pas dans l’enfer sur le pont) se sont vu mourir, prisonniers dans le cuirassé. Beaucoup sont mort noyés dans les minutes d’avancée du Bretagne dans la rade, mais certains sont mort plusieurs heures après, ayant donnés signe de vie et criant frappant la cuirasse du Bretagne déjà retourné ... Le Strasbourg, puissamment armé réussit à s’extirper, puis à passer les champs de mines larguées par les avions anglais, puis ouvra le feu sur les navires anglais qui fuyaient déjà les lieux de leur massacre … Beaucoup de navire français furent touchés, vous trouverez dans les bons répertoires des images d’époque qui vous montreront l’importance de l’attaque (sur le Mogador, le Dunkerque etc). L’état Français à enterré ses marins en grande pompes, a même fait des films de propagande (avec une voix Vichiste) contre les anglais, mais n’a jamais reconnu l’erreur qui à couté la vie à tant de jeunes hommes innocents, se cachant derrière la promesse de Darlan, que les navire Français ne passeraient jamais dans les mains Allemandes. Ce drame aussi cruel soit il, a prouvé au Américains (jusque là septiques) que l’Angleterre ne lâcherait rien et par incidence, ce drame à déclenché l’entrée en guerre des USA aux côtés des alliés. Nous connaissons tous l’importance de cette aide qui a permis de faire basculer la guerre. Autre chose, le cimetière de Mers El Kébir est resté propre et entretenu de 1940 jusqu’en 2005, puis il fût totalement dévasté par des vandales et personne n’a bronché, l’état à payé de nouvelles stèles d’arase carrées (en lieu et place des croix) et n’a plus de mémoire à ce regrettable sujet ! Mais nous avons un devoir de mémoire ! Même si les générations futures ne s’intéressent pas à ça,
- Les Français qui saluaient leurs homologues Anglais à leur arrivée sur Mers El Kebir, auraient pu et du, faire d’autres choix que de refuser (purement et simplement) les offres des Anglais se retrouvant seuls et ainsi prouver la suite de leur engagement dans le combat contre le fascisme. Ils étaient conscients que Hitler n’avait tenu aucune de ses promesse par le passé et les accords de l’armistice étaient ambigus. Adolphe Hitler aurait assurément eu besoin de notre puissante flotte de guerre et ne se serait pas formalisé de revenir sur les engagements pris. Surtout lors de son plan d’invasion de l’Angleterre.
- Winston Churchill à ignoré les avis de ses amiraux (qui ont fait bon nombre d’exercices aux côtés des Français) et à préféré « saigner » que de convaincre. Avait il le choix ? La réponse est oui, mais l’urgence était là . C’est l’urgence qui est le premier déclencheur de ce drame.
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